SORTIE-VISITE : exposition Georges Mathieu à l’hôtel de la monnaie

Thèmes: Art, Peinture
Sortie – Visite du vendredi 6 juin 2025

Quelques mots après la visite de l’exposition Georges Mathieu à la Monnaie de Paris.

Groupe réduit mais enthousiaste pour cette visite de l’exposition Georges Mathieu ce vendredi 6 juin en compagnie de notre guide-conférencière Catherine Coudert.

Redécouverte pour les uns, découverte pour les autres. Ci-dessous, quelques commentaires de présentation de l’exposition :

• Pour la Monnaie de Paris Centre Pompidou : Georges Mathieu, geste, vitesse, mouvement
• Pour Beaux Arts : La Monnaie de Paris expose Georges Mathieu, l’homme qui peignait en 4 secondes et se prenait pour dieu.
• Pour Beaux Arts : La Monnaie de Paris expose Georges Mathieu, artiste mégalo et excentrique.
• Pour Connaissance des Arts : Qui était Georges Matthieu, artiste abstrait controversé et oublié ?
• Pour Le parisien : Exposition : à la redécouverte de Georges Mathieu, sublimé à la Monnaie de Paris
• Pour Télérama : Exposition Georges Mathieu : la Monnaie de Paris célèbre le Zorro de la peinture abstraite.
• Pour Paris Match : Exposition : Georges Mathieu réhabilité
• …….
• Et pour nous, visiteurs du CDI : chacun se sera fait son idée.

Tous ces titres de présentation reflètent ce que nous, visiteurs du CDI, avons pu ressentir, avec des avis bien partagés.

La vitesse d’exécution, on la perçoit dans les extraits de film, tout autant que le côté Zorro.

Artiste mégalo : il suffit de voir de voir son appartement de la rue de Malakoff dans le XVIe à Paris.

Artiste controversé et oublié : qu’il soit controversé ne surprendra personne ; oublié, il le fut. Après la période faste des années 60 et 70 de Pompidou et Giscard d’Estaing, Georges Mathieu tombe dans l’oubli avec la période Mitterrand Jack Lang.

Artiste redécouvert et sublimé : redécouvert et sa cote monte, monte. Sublimé à la Monnaie de Paris, sans aucun doute avec cette riche exposition, facile d’accès.

Peinture abstraite, sans aucun doute car il est impossible de faire un lien entre un tableau et son titre ; sauf peut-être Karaté, huile sur toile de 1971, un « petit » format d’environ 60cm par 120cm,

ou La libération d’Orléans par Jeanne d’Arc, huile sur toile de 1982, peut-être 2m par 5m.

Le tableau le moins abstrait pourrait être l’Etude pour l’affiche célébrant le 50è anniversaire de l’Union Internationale des chemins de fer, huile sur toile de 1971.

Outre la peinture, on n’oubliera pas les publicités pour Air France illustrant les pays des escales de la compagnie, les décorations d’assiettes pour les Manufactures nationales Sèvres & Mobilier national, 1967 -1969, ou le logo d’Antenne 2 créé en 1974.

 

 

 

 

Et l’noubliable fameuse pièce de 10 francs 1974-1981 avec ses tracés orthogonaux pour évoquer la modernité industrielle (période Giscard d’Estaing) ; cette pièce est la première pièce gravée à partir d’un dessin proposé par un peintre.

 

 

 

 

 

 

Après les œuvres de l’exposition monographique sur Georges Mathieu au 1^er étage de la Monnaie, descendons au rez-de-chaussée pour des « prolongements inattendus dans la pratique du graffiti : le street art venu des Etats-Unis et qui a connu une rapide expansion à partir des années 1980 ». Catherine Coudert nous explique alors que la Monnaie a donné carte blanche (quel oxymore) à des street artists une semaine avant le début de l’exposition Georges Mathieu pour qu’ils s’expriment directement sur les murs et plafonds. Les « œuvres », par nature éphémères, seront effacées à la fin de l’exposition début septembre 2025. C’est devant le travail de Lek & Sowat qu’est prise la photo de groupe. Au fait, comment traduit-on art de l’anglais au français ?

Un grand merci à Catherine Coudert pour nous avoir guidés dans cette exposition.

Après l’exposition, est venu le temps de se retrouver au restaurant Café Frappé par Bloom où nous avons partagé un déjeuner, avant que certains n’aillent visiter la Monnaie et ses expositions permanentes, que d’autres retournent à l’exposition, ou quittent le groupe.

A Garches le 9 juin 2025

Jean-Michel BUCHOUD

 

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