QUATRE LIONS, QUATRE STYLES, QUATRE SYMBOLES

Thèmes: Art, Histoire, Sculpture                                          Conférence du mardi 27 avril 1993

QUATRE LIONS, QUATRE STYLES, QUATRE SYMBOLES

Mardi 10 avril 1993, le Colonel de Lassalle, Conservateur au Musée de I’Armée, nous a parlé de « Quatre lions, quatre styles, quatre symboles ».

Le lion de Chéronée –

« Ils étaient trois cents, ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils étaient les fils des plus nobles familles de Thèbes. Ils formaient une troupe d’élite qu’on avait surnommée le « Bataillon Sacré ». Ils avaient juré de vaincre ou bien de mourir tous ensemble. Fidèles à leur serment, ils se firent massacrer jusqu’au dernier à la bataille de Chéronée, le 1er septembre de l’année 338 avant J.C. »

« Puisqu’ils avaient vécu ensemble, qu’ils avaient combattu ensemble, qu’ils étaient morts ensemble, on les enterra tous ensemble, dans un tombeau unique. On ne grava point d’épitaphe sur leur tombeau car la fortune les avait trahis, mais on le surmonta d’un lion en souvenir de leur courage ».

Cette façon de célébrer le courage des soldats, n’est pas particulière au lion de Chéronée, elle était très fréquente dans la Grèce Antique.

Le lion de Chéronée a une assise très large, allant en s’évasant vers le bas et formant ainsi une pyramide. Un lion construit de cette manière n’aurait jamais dû être détruit. Pourtant, lors de leur Guerre d’Indépendance, vers 1820, on avait dit aux Grecs qu’il y avait un trésor caché sous le lion. Les résistants grecs ayant besoin d’acheter des armes détruisirent le lion mais ne trouvèrent que de la poussière et des ossements. Pourtant, il est vrai que la Grèce avait enterré là un trésor, le plus précieux de tous: « l’amour de ses enfants ».

Sa restauration fut terminée en 1902. Et, actuellement, dans la plaine de Chéronée, il a repris son rôle qui consiste à rappeler aux générations présentent le sacrifice de la jeunesse. Le « Bataillon sacré » était l’une des unités les plus valeureuses de l’armée grecque, mais à Chéronée, il dut affronter un général de valeur exceptionnelle, celui qui allait devenir Alexandre le Grand.

L’une des rares épitaphes qui soient restées intactes aujourd’hui est celle de Téleutias qui résume admirablement l’esprit dans lequel les Grecs mettaient des lions sur les tombeaux des soldats morts au combat. Elle se présente sous la forme d’un dialogue entre un passant et le lion qui est sur un tombeau :

« Dis-moi, lion tueur de bœufs, quel est le mort dont la tombe te sert de piédestal ? Et le lion répond : « Téleutias, fils de Théodoros. Il surpassait tous les autres en vaillance, autant que je surpasse, dit-on, les autres animaux. Ce n’est pas en vain que je suis ici ».

Malheureusement ce lion était en position cabrée, et le marbre dont il était fait, comme toute la statuaire grecque, était trop lourd ; le lion s’est effondré sous son propre poids. Cela arrivait également pour des lions bien campés sur leurs quatre pattes.

L’un des rares lions qui soit arrivé intact jusqu’ à nos jours a été pris près d’Athènes, par l’Amiral Halgan, en 1822, et ramené deux ans plus tard en France en présent au roi Charles X. Il est actuellement exposé au Louvre. Pour éviter que le lion ne s’effondre sous son propre poids, le sculpteur l’a accoudé sur un bloc de granit qui supporte le poids de son thorax et de sa tête ; la queue repose sur le sol et elle est avancée entre les pattes du lion de manière à participer au soutien de l’arrière-train.

Cette habitude de placer des lions sur des tombes communes n’était pas propre à Chéronée. Après la bataille des Thermopyles (480 av.J.C), un lion a été placé sur la tombe de Léonidas et sur la tombe commune des Tessaliens. Ces tombeaux communs s’appelaient « polyandrion ».

Un autre lion, le lion d’Amphipolis, symbole du gardien des tombeaux, est dans la position du chien assis ce qui a l’avantage de lui éviter de s’écrouler sous son propre poids. Il est contemporain du lion de Chéronée, mais on ignore qui est enterré dessous. Le monument est majestueux et l’on suppose qu’il s’agissait d’un général important.

Le lion de Waterloo –

18 juin 1815, le soleil se lève sur la plaine de Waterloo, Napoléon s’apprète à livrer une bataille qui sera la dernière de son règne. Face a lui, l’armée anglaise et en soutien un corps d’armée hollandais commandé par le prince Guillaume d’Orange, le futur roi des Pays-Bas.

Le prince est blessé. Il est conduit dans une auberge proche, l’auberge de la Belle Alliance, et évacué sur Bruxelles. Cette blessure va lui valoir une légende épique. « C’est le prince héroïque qui a versé son sang pour délivrer le monde de la tyrannie napoléonienne ». Il va être glorifié par tous ses courtisans.

En réalité, sa blessure était légère et cinq semaines plus tard, il revient en pèlerinage sur le champ de Waterloo et exprime le désir qu’un monument soit érigé en cet endroit. Un arrêté royal va officialiser ce désir le 11 décembre 1815 : « un monument durable sera érigé entre les chaussées de Charleroi et de Nivelle à la gloire des armées nationales et alliées ».

Le 24 septembre 1816, quelques patriotes belges, groupés autour du chanoine Vanderdilft fondent la Société de la Belle Alliance qui se propose de faire ériger un monument pour consacrer l’admiration et la reconnaissance des Belges pour l’héroïsme du prince Guillaume d’Orange. Ce projet ne se réalise pas. En 1819, le roi Guillaume 1er reprend l’idée à son compte, et par arrêté royal, décide la création du monument.

Le projet retenu est celui d’une colline au sommet de laquelle on mettra un lion. Le sculpteur, Louis Van Geel, élève de David, réalise la maquette du lion. En 1822, le roi Guillaume approuve l’une des maquettes présentées et en 1823 la commande est passée.

Le réalisation de la colline sur laquelle le lion sera placé commence par la construction d’une colonne de maçonnerie autour de laquelle de la terre est amassée. Cette colonne mesure 40,50 mètres de haut, le diamètre de la colline est de 520 mètres à la base et nécessite 320 000 m3 de terre.

La plaine de Waterloo est totalement défigurée par ces travaux et le repos des soldats morts a été profané. Des protestations s’élèvent, admirablement résumées ainsi : « On a fait entrer comme matériau dans cette colline, cent mille charretées de terre et dix mille cadavres ». En raison de ces protestations, il n’y aura aucune inauguration officielle, lorsque le 28 octobre 1826, le lion, qui pèse 28 tonnes est hissé au sommet de la colline.

Ce lion est critiqué car il tourne un mufle agressif en direction de la France et pose une patte conquérante sur le globe terrestre. En France, et en Belgique, des hommes politiques et des écrivains, dont Victor Hugo réclament sa destruction. Le poète wallon, Albert Dubois a composé un poème où il imagine qu’une bombe serait posée sous le lion : « En entendant le fracas du lion qui s’écroule, tous les soldats qui sont morts à la bataille de Waterloo se réveillent et s’écrient : c’est l’Empereur qui repasse par ici ‘ ».

En 1914, les ennemis d’hier, réconciliés face à l’Allemagne tombent d’accord pour considérer le lion de Waterloo comme symbole du courage de tous les combattants du 18 juin 1815 à quelque camp qu’ils aient appartenu.

Le lion de Venise –

Au 6ème siècle avant J.C. le prophète Ezéchiel plongé dans un profond sommeil est transporté au ciel et voit, aux pieds du Seigneur, quatre personnages ailés : l’un avec une tête d’homme, l’autre avec une tête d’aigle, le troisième avec une tête de taureau et le quatrième avec une tète de lion. Cette description se retrouve dans l’Apocalypse de Saint-Jean et ces quatre symboles représentent les quatre évangélistes : l’ange, Saint-Mathieu, le taureau, Saint-Luc, l’aigle, Saint-Jean et le lion, Saint-Marc. L’ensemble de ces quatre symboles est désigné sous le nom de tétramorphe.

La ville de Venise, fondée au 6ème siècle de notre ère, a pris pour patron Saint-Théodore, patron des soldats. En 828, les restes de Saint-Marc ont été transportés d’Alexandrie à Venise, dans la chapelle privée des Doges avant d’être placés dans une église construite pour les abriter. Cette église a été détruite en 1063, pour construire à la place la basilique Saint-Marc.

Saint-Marc vivait à Alexandrie lorsqu’il fut convoqué à Aquilée pour y être sacré évêque. Aquilée est un petit port de l’Adriatique à une centaine de kilomètres de Venise. La barque qui conduisait Saint-Marc fut poussée par une force mystérieuse et vint échouer sur la lagune ou Venise n’était pas encore construite. Saint-Marc se retrouva en présence d’un ange et qui lui annonça que sa dépouille mortelle serait un jour ramenée à Venise et qu’elle y ferait l’objet du plus grand culte.

Après la publication de « La légende dorée » par Jacques de Voragine, en 1260, les Vénitiens ont répudié Saint-Théodore et pris Saint-Marc comme patron. L’effigie de Saint-Marc et celle de Saint-Théodore étant très semblables, on recherche un symbole plus représentatif de Saint-Marc et on se souvient du tétramorphe avec le lion ailé représentant Saint-Marc.

Sur le drapeau de Venise, au l4ème siècle, le lion de Saint-Marc est représenté avec un antérieur posé sur le livre des évangiles. Mais si cette caractéristique est bien celle du lion de Saint-Marc, ce n’est pas celle de Venise. Venise se donne alors des armes ou le livre des évangiles est ouvert à la page de garde et sur laquelle on reproduit les paroles de la rencontre de Saint-Marc et de l’ange sur la lagune de Venise : « Pax tibi Marce evangelista meus » qui signifie « La Paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste ».

En 1797, Bonaparte déclare la guerre à la république de Venise. Puis il la cède aux Autrichiens par le Traité de Campo Formio. En Novembre 1797, l’armée française occupe la ville et se livre à un pillage systématique de toutes les richesses. En janvier 1798, les Français emportent un butin considérable dans lequel se trouve le lion de la Piazzetta de Venise.

Devenu Premier Consul, Bonaparte fait paraître un arrêté dans lequel il est dit que « la vaste esplanade entre les Invalides et la Seine, sera plantée d’arbres qui couvriront de leurs branches les tombeaux des guerriers morts les armes à la main, l’eau jaillira d’une large coupe, et le lion de bronze conquis à Venise ornera ce monument ».

Ce cimetière ne sera jamais réalisé faute de crédits pour rapatrier les corps des soldats morts dans toutes les campagnes napoléoniennes. Une fontaine est érigée en 1804 a I’angle de l’allée centrale des Invalides et de la rue Saint-Dominique. Elle porte a son sommet le lion de Venise.

Le lion de Venise tel qu’on pouvait le voir sur la fontaine de Trepsat
au centre de l’Esplanade des Invalides en 1804

Puis, vient Waterloo, les alliés occupent Paris et les Autrichiens, propriétaires de Venise, réclament la restitution du lion. Louis XVIII accepte et on démonte le lion. Malheureusement, le treuil se rompt et le lion se casse en mille morceaux. On soupçonne qu’un invalide, ancien soldat de Napoléon, n’admettant pas que les trophées de l’Empereur soient restitués à ses ennemis, a saboté le treuil.

Le lion est transporté à Venise et restauré. Il est replacé sur sa colonne de la Piazzetta. Mais sa queue cassée est ressoudée à l’envers.

Le lion de Lucerne –

Le 10 août 1792, une bande d’excités marseillais monte à Paris avec l’intention de montrer aux Parisiens que les provinciaux sont capables de faire la révolution. Ils décident de s’attaquer au Palais des Tuileries gardé par deux bataillons de la Garde Nationale parisienne et par les neuf cents hommes du régiment des gardes suisses.

Pour ne pas lutter contre leurs collègues de la Garde Nationale parisienne qui sont aussi des révolutionnaires, les Marseillais arrêtent leurs officiers. Les hommes de ces deux bataillons, privés de leurs chefs, vont se débander dès l’attaque du Palais. Il ne restent plus, face aux émeutiers, que les gardes suisses. Louis XVI leur ordonne de déposer leurs armes ce qui permet aux révolutionnaires de se livrer à un massacre systématique.

Parmi les 114 rescapés de ce massacre, figure un jeune lieutenant qui s’appelle Charles Pfyffer d’Altishofen . Il appartient à une famille où l’on est, de père en fils, officier d’un régiment de gardes suisses. Son grand-père avait obtenu le privilège exclusif de pouvoir garder son chapeau sur la tête en présence du roi Louis XIV !

Charles Pfyffer d’Altishofen , met son épée au service des Anglais, puis de la Sardaigne. En 1802, il revient dans sa ville natale de Lucerne où il est nommé colonel-commandant des troupes du canton et président du conseil de guerre fédéral. Du fait de cette situation, il peut réaliser un projet auquel il pense depuis longtemps : l’érection d’un monument à la mémoire de ses camarades massacrés le 10 août 1792.

Mais la Suisse est occupée par les troupes françaises qui n’admettraient pas un tel monument. Il faut donc attendre la défaite des Français à Waterloo et l’évacuation de la Suisse.

Charles Pfyffer d’Altishofen lance une grande souscription à laquelle adhèrent, non seulement les Suisses, mais aussi toutes les cours royales d’Europe, l’Empereur d’Autriche, le tsar de Russie, le roi Louis XVIII ; un don important vient de la colonie suisse de Copenhague.

En 1818, Charles Pfyffer d’Altishofen lance un concours pour réaliser un monument tel qu’il le désire : « un lion mort dont le corps sert encore de rempart aux blasons conjugués de la France et de la Suisse ». Tous les projets qui lui sont soumis le déçoivent. Il en conclut que seul un artiste de réputation internationale serait capable de faire ce monument. À cette époque, il n’en existait que deux : Canova et Thorvaldsen. Son choix se porte sur Thorvaldsen, natif de Copenhague mais résident à Rome.

Thorvaldsen, au récit de la journée du 10 août 1792, accepte de réaliser le monument mais en représentant le lion mourant et non pas mort. En août 1819, il présente deux maquettes : l’une du lion seul, l’autre, du lion dans une grotte. Cette deuxième maquette est adoptée par Charles Pfyffer d’Altishofen.

Le 19 août 1819, les travaux commencent et le 10 août 1821, jour anniversaire de la bataille des Tuileries, le monument est inauguré de façon solennelle, en présence du prince héritier du Danemark. Thorvaldsen, souffrant ne pourra venir contempler son œuvre qu’en 1841. Il dira : « Même s’il devait subir l’outrage du temps, ce monument surpassera tous les autres.

Ce monument représente le lion blessé par un javelot qui s’est cassé dans son flanc. De sa tête et de sa griffe, il protège le blason du roi de France. Une inscription dédie ce monument : « Au courage et à la fidélité des Suisses ».

* * *

*

ANNEXE

Le 10 août 1792… Comment et Pourquoi ?

Il convient de donner quelque détails sur la venue des Marseillais à Paris fin juillet-début août 1792.

La guerre à I’Autriche avait été déclarée par le Corps Législatif et Louis XVI n’avait pas utilisé son droit de Véto, déclarant dans le silence de l’Assemblée, mais d’une voix peut-être un peu embarassée : « J’ai adopté une détermination conforme aux vœux de l’Assemblée et de plusieurs citoyens de divers départements. Je viens vous proposer formellement la guerre contre le roi de Hongrie et de Bohême ».

La guerre, c’était une chose, l’organiser après trois années de vociférations, d’excitation, d’émigration et pas mal de volte-face et de machinations, en était une autre : il fallut faire appel aux volontaires des départements qui furent appelés à se réunir, à se fédérer. Mais le décret instituant le camp des fédérés à Paris se vit, lui, opposer le Véto du roi.

Cependant, les volontaires des Bouches-du-Rhône (les Marseillais), aux accents d’un chant inconnu qui venait d’être composé par un officier à Strasbourg pour les volontaires de l’armée du Rhin, montaient à Paris. On sait ce que ce chant est devenu.

Et arrivaient aussi ceux de l’Hérault, de la Gironde et de Bretagne.

Mais, pendant ce temps, les nobles émigrés et les Cours d’Espagne avaient signé, entre eux, pour sauver la dignité du roi, le traité de Pilnitz.

Le 12 juillet, le Corps Législatif prenait un acte « non sujet à la sanction du roi » (c’est-a-dire à son droit de Véto), annonçant la Patrie en danger, acte encore présenté dans les termes suivants : « Louis, par la grâce de Dieu et par la Loi Constitutionnelle de I’État, Roi des Français : A tous, présents et a venir, Salut. L’Assemblée Nationale a décrété et Nous voulons et ordonnons ce qui suit : … Citoyens, la patrie est en danger ».

Tout était peut-être encore possible et rien inévitable, mais voici de larges extraits du texte que les Parisiens purent lire dès le 28 juillet 1792, sur des placards blancs fraîchement collés :

« Français, Leurs Majestés l’Empereur et le Roi de Prusse m’ayant confié le commandement des armées combinées qu’ils ont fait rassembler sur les frontières … ». Et la signature portait :

« Donné au quartier général de Coblentz « Le 25 juillet 1792 « Charles Guillaume Ferdinand, duc de Brunswick-Lunebourg

On y lisait notamment :

« … les habitants des bourgs, villes et villages qui oseraient se défendre seront punis sur-le- champ suivant la rigueur du droit de guerre et leurs maisons démolies ou brûlées… »

« … rendent personnellement responsables, sur leur tête et sans espoir de pardon, tous les membres de !’Assemblée Nationale, du département, du district, de la municipalité, de la garde nationale de Paris, les juges de paix et tous autres qu’il appartiendra. Elles déclarent en outre sur leur foi et leur parole d’empereur et de roi que, si le château des Tuileries est forcé ou insulté, s’il est fait la moindre violence ou le moindre outrage à leurs majestés le Roi, la Reine et la famille royale, s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur conservation et à leur liberté, il en sera tiré une vengeance exemplaire et à jamais mémorable en livrant la Ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale … « .

On peut deviner l’effet qu’eurent ces lignes sur les citoyens parisiens et sur les fédérés des départements qui se dirigeaient vers le camp de Paris dans l’atmosphère de tumulte, d’exaltation, de haines et de complots qui animaient alors la Capitale.

Les horreurs de la journées du 10 août, celles plus atroces encore des massacres de septembre, étaient en route.

Mais qui pouvait les arrêter, et surtout, qui le voulait ?

Pour terminer, réunissons le lion de Lucerne et celui de Venise. Ce fut le lion de Venise qui recueillit et protégea, à l’Ambassade de la République Vénitienne, les Suisses et les aristocrates que les « vainqueurs » du 10 août pourchassaient…

Émouvante coïncidence qui se dégageait de la conférence du colonel de Lassalle.

E.B.

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