VIE ET ŒUVRE DE THÉOPHILE LAËNNEC

Thèmes: Médecine, Sciences, Société                                    Conférence du mardi 5 février 1985

CERCLE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION

Une étape importante dans la médecine pulmonaire  :

VIE ET ŒUVRE DE THÉOPHILE LAËNNEC

Le professeur Jacques CHRÉTIEN est venu le mardi 5 février nous parler de la vie et de l’œuvre de Théophile Laënnec.

Le professeur Chrétien a été nommé en 1961 professeur agrégé de médecine et en 1976 médecin de l’hôpital Laënnec où il occupe la Chaire de Clinique de Pneumophtisiologie.

L’autorité nationale et internationale du professeur Chrétien est liée à l’ensemble de ses travaux biocliniques sur les maladies respiratoires, en particulier dans leur rapport avec l’environnement. Ces travaux font l’objet de près de 400 publications et ouvrages divers dans les principales revues françaises et étrangères spécialisées dans ce domaine. Il est notamment l’auteur d’une dizaine de livres dont certains traités pédagogiques traduits en plusieurs langues. Il est connu du public médical et du grand public pour ses travaux anatomo‑cliniques mais également écologiques et épidémiologiques sur les maladies respiratoires.

BIOGRAPHIE DE LAËNNEC (1781-1826).‑

René Théophile Laënnec est un homme dont s’est emparée l’imagerie populaire.

Cet homme au faciès osseux, creusé, extrêmement distingué (Chateaubriand disait qu’il « gentilhommait » la médecine) est connu pour avoir, dit‑on, découvert l’auscultation.

En réalité, l’auscultation fut découverte par Hippocrate, qui n’en a tiré aucun enseignement profond. Le mérite de Laënnec a été d’exploiter au maximum cette méthode.

On le représente parfois d’une façon caricaturale muni d’un stéthoscope, d’un aspect rébarbatif, car c’était un examinateur difficile et pas toujours indulgent.

En réalité la personnalité de Laënnec était complexe et il est difficile de la définir.

Il a inventé le stéthoscope. Pourquoi cet instrument, d’apparence désuète, continue‑t’il à demeurer très utilisé  ?

C’est qu’il renferme un principe très important  : la mise au point d’une approche auditive des désordres dus à la maladie. Il ouvre ainsi un nouveau mode de pensée et par conséquent est générateur de toute une série de recherches et travaux médicaux.

La vie de Laënnec.-

Elle fut courte (1781-1826) mais féconde et était prometteuse car l’essentiel de son œuvre fut élaboré durant les dix dernières années de sa vie.

L’année de sa naissance est l’année de la démission de Necker. Voltaire et Rousseau sont morts 3 ans avant, Louis XV, 7 ans avant.

La médecine à cette époque était à peu près la même qu’à l’époque de Molière. On saignait, on purgeait, on ne décrivait pas les maladies, on les interprétait. Quand, par exemple, un patient était jaune, on ne disait pas « il est jaune », mais on disait  : « c’est parce qu’il existe une inadéquation de la bile avec les humeurs du patient ». Cette interprétation tenait lieu de description à l’époque et empêche de faire des diagnostics rétrospectifs sur les maladies dont sont morts les grands personnages de l’histoire.

À la mort de Laënnec, la vision médicale était, grâce à ses travaux, complètement modifiée. On était entré dans l’ère de la description médicale, de l’analyse des faits. Cette démarche de l’esprit, prélude à la médecine descriptive du 19ème siècle, va conduire à la médecine curative, c’est‑à‑dire à la mise au point de thérapeutiques qui vont peser sur l’avenir de la maladie et entraîner, dans de nombreux cas, à la guérison du patient.

Laënnec est né à Quimper. À partir de l’âge de 7 ans, au décès de sa mère, il habite Nantes. Il y fait ses études secondaires, y apprend les humanités latines et grecques, et pratique divers instruments de musique (hautbois, basson, harpe, flûte).

Dès la fin de l’année 1795, il n’avait pas alors 15 ans, il était étudiant et attaché aux hôpitaux militaires de Nantes.

Photo 1.-  Laënnec

En 1801, il monte à Paris. Un an après son arrivée, il est nommé membre de la société d’instruction médicale (équivalent de la faculté de médecine actuelle). Il travaille comme stagiaire à l’hôpital de la Charité. Très rapidement il gravit les échelons de l’apprentissage médical (photo 1).

Il se montre un excellent élève.

En 1804, il accède à la société de l’École de Médecine et fréquente la Faculté de Paris, l’École de médecine (photo 2), avec Bayle (photo 3), son aîné de 8 ans qui aura une influence fondamentale dans sa formation médicale.

Photo 2.-  École de Médecine.

Photo 3.-  Gaspard-Laurent Bayle.

Il abandonne l’exclusivité de son activité universitaire et se crée une clientèle.

Il fut le médecin privé de Chateaubriand.

En 1816, il revient dans l’enseignement hospitalier en étant nommé médecin de l’hôpital Necker. Il y est chef d’un service de 100 lits. C’est là qu’il va mettre au point le stéthoscope. Début du Stéthoscope.

Laënnec traversait, en se rendant au chevet d’une jeune malade, la cour du Louvre, et remarqua 2 enfants qui jouaient en se transmettant des sons à travers une poutre en bois plein. Il eut ainsi l’idée de cette transmission des sons pour les recueillir dans un double but  :

-  focaliser l’attention dans une zone élective de l’audition,

-  éviter, pour raison d’hygiène autant que de décence, le contact avec le patient.

Il construisit donc un stéthoscope avec un rouleau de papier très tassé et apporta sa trouvaille à ses élèves qui s’en emparèrent et se mirent à construire eux-même des cornets de papier serré pour ausculter les malades.

Stéthoscopes.
1. En buis;
2. Flexible pour les vaisseaux sanguins  ;
3. Double⠀; Du Dr Bendersky.

 Photo 4.-

Petit à petit, un instrument en bois sera élaboré (photo  4).

En quelques mois, le stéthoscope lui donna une réputation qui franchit les frontières de notre pays.

Laënnec poursuivit sa carrière à l’hôpital Necker puis à l’hôpital de la Charité.

Il fut nommé en juillet 1822 professeur au Collège de France, membre de l’Académie en 1823 et se maria en octobre 1822.

Sa santé se dégrada puis empira rapidement. Il quitta Paris en mai 1826, arriva presque moribond à Kerlouanec en Bretagne où il mourut le 13 août 1826.

Ses œuvres.-

-  Thèse inaugurale  : « Propositions sur la doctrine d’Hippocrate, relativement à la médecine pratique ».

-  Traité de l’Auscultation Médicale ». C’est son œuvre maîtresse. La première édition a été écrite en 20 mois en 1819. Elle comportait 928 pages.

En 1826 la deuxième édition comportait 1518 pages. Elle était composée de 49 chapitres  : 29 sur le cœur, et 27 sur les poumons.

Pour la première fois apparaissent définitives les descriptions  :

.  des bronchites aiguës et chroniques,

.  de la dilatation des bronches que Laënnec isole de la phtisie traditionnelle,

.  de l’emphysème,

.  de l’œdème pulmonaire,

.  de l’infarctus du poumon,

.  de la pneumonie bactérienne,

.  de l’abcès du poumon,

.  de l’asthme.

Ce traité comporte surtout la première étude spécifique de la tuberculose.

L’apport le plus important de Laennec est d’avoir distingué la tuberculose de ce qu’il faut bien appeler le fatras immémorial des maladies de poitrine qui n’avaient que de vagues traits symptomatiques communs.

Il a su, le premier, avant les grands auteurs comme Villemin et les grandes découvertes bactériologiques de Robert Koch qui découvrit le bacille qui porte son nom, exposer une théorie uniciste de la maladie. Il a montré qu’à côté des « phtisies », il existait une phtisie authentique probablement contagieuse et qui comportait un profil bien particulier. Il en isole les principales lésions anatomiques et oppose certains de leurs types. Il classe les pleurésies, décrit de façon très précise le pneumothorax, élabore des descriptions des parasitoses pulmonaires, amorce une première classification des cancers à une époque où la courte espérance de vie ne permettait pas d’observer cette prolifération de tumeurs, une des caractéristiques médicales des temps modernes.

Il innove également en cardiologie et décrit une cirrhose du foie.

Son « Traité » va conquérir le monde et c’est probablement l’ouvrage le plus cité, même actuellement dans toutes les publications, notamment de langue anglaise.

Milieu familial, social, professionnel.

Laënnec est issu d’une bourgeoisie aisée, frottée de modernisme.

C’est le prototype de l’homme qui, socialement, accueille avec un certain plaisir les idées novatrices de la Révolution française, s’intègre très bien dans l’Empire qui réanime la notion traditionnelle de la noblesse, la sélection des individus tout en ayant des bases populaires, et accueille à nouveau avec plaisir le retour des rois.

Son père descendait d’une famille de notaires royaux. Son grand-père était un bourgeois de qualité, avocat au parlement de Bretagne et maire de Quimper. Il eut 3 fils qui ont beaucoup marqué l’esprit de Laënnec. Son père Théophile-Marie Laënnec était un homme « farfelu », un grand enfant qui contribua à provoquer chez son fils une maturité précoce.

Michel Jean, son oncle, était prêtre, recteur d’Elliant puis chanoine de Tréguier et mourut en émigration.

Guillaume-François, son autre oncle, joua, nous le verrons, un rôle fondamental dans la vie de Laënnec.

Sa mère était alliée à Elie Fréron, critique sarcastique dont Voltaire disait  :

« L’autre jour au fond d’un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron,*
Que pensez-vous qu’il arriva,
Ce fut le serpent qui creva »

Donc une famille dont l’esprit critique était en général très vif.

Cette jeune femme eut 5 enfants.

2 moururent en bas âge, elle-même mourut alors que René‑Théophile Laënnec n’avait que cinq ans. Elle est morte vraisemblablement de tuberculose et contamina ses enfants sauf sa fille, seule des 3 enfants restants qui vécut âgée, puisque Théophile Laënnec, comme son frère, mourut de tuberculose.

Laënnec fut très vite confié aux soins de son oncle Guillaume à Nantes. Guillaume-François Laënnec (1748-1822), recteur de l’Université Royale à Nantes, fut d’abord élève d’excellents chirurgiens de sa ville natale, étudiant à Paris, Montpellier et Londres, un moment praticien à Quimper ou chef de service d’un hôpital de la Marine. Il avait acquis à Nantes une situation de premier plan lorsqu’il recueillit ses neveux. Il fut pour René‑Théophile un second père, l’entraînant vers la médecine par son exemple de clinicien réaliste et efficace, son souci de l’hygiène, son sens social.

Nommé directeur de l’École créée en 1808, professeur clair et précis, révoqué par la Restauration, il verra le succès de son génial neveu et sa tâche sera continuée par ses fils.

René‑Théophile Laënnec vécut longtemps avec son frère à Paris. Sa vie sentimentale est pauvre. C’est seulement en 1822, quatre ans avant sa mort, qu’il se marie avec Jacquette Guichard.

* Voltaire prénomma Jean, pour le rythme, celui qui s’appelait Elie.

Les patrons de Laennec  : Ce fut d’abord son oncle Guillaume à Nantes.

À Paris, il eut la chance de commencer ses études dans le service de Corvisart.

Il y avait à cette époque, toute une génération de médecins qui a surgi au moment de la Révolution et de l’Empire et préparé le terrain à des travaux comme ceux de Laënnec.

Parmi eux il y avait  :

. Cabanis (1757-1808)

. Pinel (1745-1826) qui substitua des traitements de douceur aux violences dont les aliénés étaient jusqu’alors victimes.

      . Désault, patron de Xavier Bichat.

←.  Bichat (1771-1802) fut celui qui marqua le plus Laennec.

Il fut l’inventeur de la méthode anatomopathologique.

 

.  Corvisart (1755-1821) s’occupait essentiellement de la formation clinique. I1 fut le médecin préféré de Napoléon 1er.

Il remit à la mode la percussion, palpa les ventres, mesura les périmètres thoraciques et introduisit une notion de quantification dans l’approche sémiologique.

←  .  Dupuytren (1777-1835) fut un des premiers maîtres de Laënnec surtout dans le domaine de l’anatomie. (Il formait un trio avec Laënnec et Bayle).

Ses élèves furent d’abord ses 2 neveux Ambroise et Mériadec Laënnec, et des élèves parisiens qui ont prolongé son œuvre.

Il eut également l’afflux des étrangers à cause de la découverte du stéthoscope.

Deux anglais ont été à l’origine de la propagation de la réputation de Laënnec, Sir James Clark (photo  5) et Sir John Forbes (photo  6).

Sa clientèle. Il eut parmi elle Chateaubriand.

C’est par Madame de Chateaubriand que nous connaissons les circonstances de la rencontre de Chateaubriand avec Laënnec.

Photo 5.-  Sir James Clark

Photo 6.-  Sir John Forbes

Nous les trouvons dans le fameux « Cahier Rouge », à la date de 1812, Chateaubriand s’était déjà senti fort souffrant durant l’hiver de cette année, rue de Rivoli, éprouvant des palpitations et des douleurs au cœur que des médecins consultés par lui en secret attribuaient à un début d’anévrisme  :

Nous restâmes à Paris, explique Madame de Chateaubriand, jusqu’au mois de Mai  ; de retour à la campagne, les palpitations de Monsieur  de Chateaubriand augmentèrent au point qu’il ne douta pas que ce fût vraiment un mal auquel il devait bientôt succomber. Comme il ne maigrissait pas et que son teint restait toujours de même, j’étais convaincue qu’il n’avait qu’une affection nerveuse. Cela ne m’empêchait pas d’être terriblement inquiète  ; je ne cessais de le supplier de voir le Dr Laënnec, le seul médecin en qui j’eusse de la confiance. Enfin, un soir, Madame de Lévis, qui était venue passer la journée à La Vallée le pressa tant qu’il consentit à profiter de sa voiture pour aller à Paris consulter Laënnec. Je le laissais partir mais mon inquiétude était si grande qu’il n’était pas un quart de lieue que je partis de mon côté et j’arrivais quelques moments après lui. Je me cachais jusqu’au résultat de la consultation. Laënnec arriva  ; après une longue consultation où il ne diminua pas ses maux, le docteur lui dit qu’il n’avait rien. Monsieur de Chateaubriand eut beau lui faire l’énumération de ses souffrances, il n’en démordit pas et ne voulut jamais rien ordonner, sinon de prendre son chapeau et d’aller se promener. Mais enfin, disait mon mari, si je mettais quelques sangsues.

-  Si cela peut vous faire plaisir, vous le pouvez, mais je vous conseille de n’en rien faire.

Je ne puis dire ce que je souffris jusqu’à son départ. Je le guettais au passage et lui demandais ce qu’avait mon mari. Rien du tout me répondit‑il et là‑dessus, il me souhaita le bonsoir et s’en alla.

En effet, cinq minutes après j’entendais le malade enchanté et guéri qui descendait l’escalier en chantant. Et quand il rentra vers onze « heures, il fut enchanté de me trouver là pour me raconter que Laënnec “trouvait son mal si alarmant qu’il n’avait même pas voulu lui ordonner « les sangsues ».

Le malade.

Un médecin malade est une source d’expériences doublement intéressantes. Il est très instructif de se trouver du côté du malade, de vivre ses épreuves, les examens imposés …

Les médecins sont naturellement des anxieux car ils vivent dans l’ambiance de la maladie.

Cette réalité de la maladie chez le médecin est un fait qui transforme souvent les relations médecins‑malades. Il a été longtemps une tradition que les médecins se destinant à la pathologie pulmonaire soient d’anciens tuberculeux.

Laënnec souffrait également de troubles psychosomatiques

Souvent l’aspect anxieux et introspectif de sa personne pouvait faire croire que ses malaises étaient simulés.

Il fut d’abord asthmatique, devant souvent garder le lit.

À partir de 1798, il a fait régulièrement des poussées évolutives de sa tuberculose.

Aussi, est‑il curieux de voir quelle œuvre il a écrite alors qu’il était constamment invalidé par sa maladie, souffrant en outre d’accès de goutte et de troubles digestifs.

Cette santé instable contraste avec une activité intellectuelle considérable.

Alors que ses descriptions, son observation médicales sont si pertinentes et si modernes, la thérapeutique est nulle. Il n’a fait faire aucun progrès à la thérapeutique de l’époque.

Si l’on veut comprendre les particularités psychologiques dominantes de Laënnec, on peut insister sur plusieurs caractéristiques  :

-  la pluralité de son intelligence  : il jouait plusieurs instruments de musique, a travaillé le grec, le latin, le breton,

-  c’était un perfectionniste,

- il était d’origine bretonne et conserva la nostalgie de son pays pendant tout son séjour à Paris,

- il avait une foi intense qui contrastait avec l’objectivité scientiste de son raisonnement. La solidarité familiale comptait beaucoup pour lui.

Pourquoi l’œuvre de Laënnec a‑t‑elle tant de poids dans l’évolution des idées médicales  ?

On y découvre une technique qui va permettre une observation « in‑vivo ». La découverte du stéthoscope est un prélude à l’évolution de la technologie médicale.

Avec Laënnec et pour la première fois, la rigueur apparaît. Cette rigueur toute neuve, le constant contrôle des constatations sont les fondations sur lesquelles s’est édifiée la médecine moderne. Certes les séméiologies changent. Apparemment rien de commun entre l’auscultation médiate , les rayons de Roentgen, l’électrocardiogramme, la bronchoscopie. Apparemment seulement. Les techniques diffèrent, l’esprit est le même.

ANNEXE

HISTOIRE DE LA TUBERCULOSE

1.-  D’Hippocrate à Laënnec (23 siècles)

.  de l’Antiquité au Moyen-Age

-  elle entre dans la description des maladies qui « consument » les malades.

‑  d’où son nom de « phtisie » (« en grec phtisis = consomption).

-  de rares observations sont faites sur des cadavres.

. XVIe siècle

-  Sylvius désigne certaines lésions du poumon du nom de « tubercules ».

. XVIIe et XVIIIe siècles

-  on ne note que des observations impuissantes de diverses formes de « phtisie ».

-  dans tous les viscères on trouve des « tubercules ramollies » d’aspect rappelant le fromage, d’où le nom « diathèse caséeuse ».

2.-  De Laënnec à Koch (60 ans)

.  La  description  : Laënnec reconnaît par auscultation et observations anatomo‑pathologiques la spécificité de la phtisie tuberculeuse.

. L’origine  : on hésite encore sur l’origine du mal  : héréditaire ou contagieux, mais J.A. Villemin en démontre la virulence et la transmissibilité et « baptise” la phtisie tuberculeuse  : tuberculose (1862).

. L’agent  : le bacille, cause de la maladie, est isolé par Koch (1882).

3.-  De Koch à Waksman

.  La prévention  : vaccination par le B.C.G. (Bacille des Professeurs Calmette et Guérin), 1921.

. Les soins  : 1943, Waksman découvre la streptomicine, l’applique au traitement de la tuberculose puis trouve la nécessité de traitement par antibiotiques associés (isoniaside, acide para amino salycilique, rifampicine …)

4.-  Les résultats

.  Les décès en France

1910
85 000

1930
65 000

1950
25 000

1960
10 000

1970
5 000

1980
< 4 000

. Les décès en Europe (pour 100.000 hab. (1970))

Pays-Bas
1,3

Royaume-Uni
3,7

Italie
8,2

France
9,8

Espagne
14,2

Pologne
21,7

.  Place de la mortalité (en France par la tuberculose)

Cardio-
vasculaire
~200 000

Tumeurs
diverses
~110 000

Accidents
divers
> 40 000

Cirrhose
du foie
~18 000

Pneumonies
~10 000

Tuberculose
pulmonaire
<4 000

.  Corrélation ou coïncidence (Mortalité hommes‑Femmes, taux pour 1000)

Alcoolisme

Tuberculose

Suicides

H
16

F
5

H
17

F
7

H
20

F
7

 

 

 

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